@sugarskatemag

Bastien Marlin, l’interview !

Difficile de trouver plus motivé… Entre un boulot à plein temps, une passion dévorante pour la pêche, deux repérages de spots perdus et plusieurs chantiers DIY en cours, Bastien trouve le temps de filmer et d’accumuler pas mal d’images, les dernières en date compilées pour Film, la marque de trucks d’un certain Jérémie Daclin. Le pourquoi du comment, dans la suite…

Wallie hippy jump, par Loïc Benoit

Salut Bastien, parle-nous de cette nouvelle part…

Rien n’était prévu, aucun projet vraiment défini, mais, arrivé à un moment il faut sortir les images… J’ai proposé à mon pote Bastien Regeste de s’occuper du montage. Du coup, on a presque 3 ans d’images assemblées. La première version faisait 4 minutes. On a fini par durcir la sélection. La part était presque aboutie avant que je commence à skater pour Film trucks. J’ai parlé de mon « projet » à Jérémie Daclin qui a proposé de la sortir en même temps que le truck réalisé par Timber. Et on en est arrivé là !

Comment tu t’es retrouvé à skater pour Film ?

Jérémie m’a proposé de tester les trucks, il m’a envoyé un petit colis… Un mois plus tard, il m’appelle pour prendre des nouvelles, je n’avais vraiment pas vu le coup venir, en fait je n’avais pas testé les trucks, je lui ai dit que j’allais les monter le lendemain… Une fois testés et approuvés, je lui confirme qu’ils sont nickel et de là, il m’a proposé de rider pour la marque…

 

Wallride, par DVL

Depuis quelques années maintenant le slappy est revenu à la mode, à la limite de devenir une discipline à part entière… Cette approche t’a ouvert de nouvelles perspectives ?

Oui, carrément. J’ai toujours aimé les tricks sans « ollie », type wallride, wallie… du coup ça a été facile d’apprendre les slappies. C’est aussi une façon de s’amuser rapidement avec pas grand chose. Un simple trottoir fait l’affaire.

Les slappies m’ont permis d’apprendre de nouveaux tricks, d’avoir une autre approche pour skater autrement.

Tu sembles vouloir skater de tout, de toutes les manières possibles : du rail au slappy, des wallrides, des courbes inskatables aux combos de ledges… Tout te plaît ou c’est pour éviter de te lasser ?

C’est un peu des deux, mais oui, tout me plaît. Je n’ai pas toujours skaté tout type de spots, mais, avec les années, tu apprends à te diversifier.

Wallie, Clément Chouleur

Où tu en es de tes constructions sauvages ? Les derniers spots que tu as construits sont toujours skatables ?

Tous les derniers spots sont skatables. J’ai même réparé le tunnel. Du coup on s’éclate ! Seul le terrain de tennis a été détruit en septembre dernier. Du coup, on s’est motivé pour agrandir le spot sous le pont.

Tu as toujours fait les choses par toi-même (les DIY, filmer, organiser des sessions, voyager…), sans forcément attendre d’aide extérieure, ça fait partie de ta personnalité ou c’est une nécessité pour avancer ?

On va dire que quand tu vis loin d’une grande ville comme Paris ou Lyon, ce n’est pas évident. Je n’attends pas que l’on me propose de faire un truc. Je prends les devants, et j’ai mes propres projets. C’est bien aussi de ne pas être redevable ou de ne rien avoir à justifier.

Tu passes également beaucoup de temps à pêcher… Que t’apporte cette passion qui semble un peu à l’opposé du skate ?

La pêche c’est une passion comme une autre. Certains jouent au poker, d’autres écoutent de la musique… moi, je vais pêcher. Je suis un peu hyper actif, je ne sais pas rester sans rien faire. Du coup, ça m’occupe bien, ça complète mon temps libre, mon cœur balance entre le skate et la pêche !